L'Association Française des Trésoriers d'Entreprise (AFTE) organise chaque année le prix du meilleur mémoire de finance et de trésorerie, destiné à récompenser les étudiants dont les travaux apportent une réflexion novatrice et contribuent à l'avancement des métiers de la finance et de la trésorerie.
Les lauréats sont distingués lors des Journées de l'AFTE, un événement majeur réunissant les professionnels du secteur.
Les candidats doivent être inscrits en master finance ou trésorerie dans une université ou une grande école française. Les mémoires, rédigés durant l'année universitaire en cours, peuvent être individuels ou collectifs et doivent traiter de sujets liés à la finance ou à la trésorerie.
Les travaux soumis font l'objet d'une évaluation rigoureuse par un jury composé de professionnels expérimentés, membres de l'AFTE et experts du domaine financier. Les critères de sélection incluent la pertinence du sujet, la qualité de l'analyse, la clarté de la présentation et la contribution à la profession.
Participer à ce prix offre aux étudiants une opportunité unique de valoriser leur travail, de se distinguer auprès des professionnels du secteur et de contribuer activement aux débats actuels en finance et trésorerie.
Catégories du prix
Le prix du meilleur mémoire de finance et de trésorerie distingue chaque année les travaux les plus remarquables dans deux catégories :
- Trésorerie & Financements
- Finance
Dans chacune de ces catégories, trois mémoires sont récompensés par un jury composé de professionnels du secteur. Les prix remis sont les suivants :
🏆 1er prix de 4 000 €
🥈 2ème prix de 2 000 €
🥉 3ème prix de 1 500 €
Ces distinctions valorisent l’excellence académique, la rigueur méthodologique et la pertinence des sujets abordés dans le contexte des enjeux financiers actuels.
Cérémonie de remise des prix
La cérémonie de remise des prix viendra clore ce processus d’excellence lors des Journées de l’AFTE en novembre.
À cette occasion, les noms des six lauréats seront révélés en exclusivité, en présence des professionnels du secteur. Chaque étudiant distingué sera invité à monter sur scène pour recevoir son prix et présenter son mémoire en deux minutes, mettant ainsi en lumière la qualité de son travail, l’originalité de sa réflexion et sa contribution aux enjeux actuels de la finance et de la trésorerie.
Catégorie " Trésorerie et financements "
🥇Océane Berrouiguet Kebaili - Master finance, parcours trésorerie d'entreprise - Université Paris 1 Panthéon Sorbonne
Contexte et problématique
La transition énergétique a transformé les métaux industriels en ressources stratégiques critiques. Cette mutation s'accompagne d'une volatilité accrue, amplifiée par les tensions géopolitiques et la financiarisation des marchés. Les instruments traditionnels de couverture révèlent leurs limites structurelles. Cette recherche interroge les modalités d'arbitrage des entreprises industrielles entre instruments financiers classiques et stratégies industrielles alternatives.
Méthodologie
L'étude adopte une approche empirique mixte combinant analyse qualitative et quantitative. Le terrain comprend trois entreprises aux profils contrastés : ArcelorMittal (fortement intégré), Nexans (position intermédiaire), et Alstom (dépendant de fournisseurs). Des entretiens avec des responsables expérimentés enrichissent l'analyse : Guillaume Després (ex-ArcelorMittal), Benoît Cuignet (ex-Nexans), et Thomas Sagnier (Eramet).
Principaux résultats
Diversité des modèles organisationnels : L'efficacité des stratégies dépend du degré d'intégration verticale et de la position dans la chaîne de valeur. Les producteurs intégrés privilégient les instruments financiers, tandis que les entreprises aval favorisent les stratégies contractuelles. Émergence de stratégies hybrides : Face aux limites des instruments traditionnels, les entreprises développent des approches combinant couverture financière et leviers industriels : contrats long terme, intégration verticale partielle, indexation contractuelle. Déterminants de la performance : L'efficacité dépend moins des instruments que de la gouvernance, de la structure organisationnelle et de la culture managériale.
Contributions
Cette recherche dépasse l'opposition traditionnelle finance/industrie en démontrant que la couverture optimale est contextualisée et adaptée au profil stratégique spécifique. La couverture devient un levier stratégique de compétitivité, révélateur de la maturité managériale.
🥈Adèle Lalande, Armelle Miskdjian & Farid Amari - Programme Grande Ecole - Msc Sustainable Asset Management - Grenoble Ecole de Management
Ce mémoire analyse l’impact des sanctions économiques européennes et internationales, imposées en réponse à la guerre en Ukraine, sur les entreprises européennes implantées en Russie. L’objectif est double : évaluer les conséquences financières de ces mesures sur un échantillon de cinquante entreprises européennes et comprendre les logiques stratégiques qui ont guidé leurs choix face à un environnement géopolitique brutalement transformé.
La recherche s’appuie sur une méthodologie mixte : une approche qualitative avec le modèle de Sonnenfeld, permettant de classer les entreprises selon leur niveau de désengagement (du retrait total au maintien intégral), et une analyse quantitative reposant sur une event study ainsi que sur l’étude d’indicateurs financiers (ROE, ROA, EBITDA, capitalisation). Les résultats révèlent une forte hétérogénéité des réponses. Si certaines entreprises, comme Renault, ont choisi un retrait complet du marché russe, la majorité a opté pour des stratégies intermédiaires – suspension, réduction progressive des opérations ou gel des investissements. Une minorité, à l’image d’Auchan et Leroy Merlin, a maintenu ses activités, invoquant la responsabilité sociale envers les salariés et la continuité des services essentiels, au prix d’une forte controverse réputationnelle.
L’analyse financière montre que les réactions modérées ont été les mieux accueillies par les marchés : les entreprises ayant réduit ou suspendu leurs activités ont enregistré des rendements boursiers positifs à court terme, jusqu’à +32,7 %. En revanche, les décisions extrêmes – retrait immédiat ou maintien intégral – ont souvent été sanctionnées par les investisseurs, avec des pertes pouvant atteindre −42,6 %. À moyen terme, les firmes ayant adopté des stratégies progressives ont mieux préservé leur rentabilité et leur image.
La comparaison avec les entreprises américaines met en lumière des divergences structurelles. Aux États-Unis, la pression des marchés financiers, des investisseurs institutionnels et des régulateurs a conduit à des retraits rapides et homogènes. En Europe, les modèles de gouvernance (familiale, mutualiste ou publique) et l’ancrage territorial ont favorisé des réponses plus nuancées, mais aussi plus lentes, complexifiant la gestion des risques réputationnels et juridiques.
Ce travail souligne que les sanctions, bien qu’ayant un objectif politique, entraînent des coûts économiques différenciés selon l’exposition au marché russe et la capacité d’adaptation des entreprises. Il met également en évidence un paradoxe : là où la fermeté politique vise à isoler la Russie, les entreprises européennes supportent une part importante des coûts, avec des risques accrus en termes de rentabilité, d’image et de sécurité juridique.
En conclusion, l’étude démontre que la gestion stratégique des sanctions ne peut se limiter à une logique de conformité réglementaire. Elle suppose une anticipation des risques géopolitiques, une diversification des marchés et une gouvernance capable d’arbitrer entre impératifs financiers, pressions politiques et attentes sociétales. Ce mémoire ouvre enfin des pistes de réflexion sur la résilience des entreprises européennes face à des crises internationales de plus en plus fréquentes et multidimensionnelles.
🥉Tanguy Raviart & Alexandre Xerri - Programme Grande Ecole - Msc Finance Investment Banking - Grenoble Ecole de Management
"Increase in passive ownership and market inefficiency: focus on liquidity and crisis"
La montée en puissance fulgurante de la gestion passive a bouleversé l’architecture des marchés financiers. Encensée pour ses coûts réduits et sa simplicité, elle a fini par dépasser la gestion active aux États-Unis, redéfinissant l’allocation du capital mondial. Mais derrière cette success-story se cache une question peu explorée : cette révolution est-elle en train d’éroder silencieusement la liquidité des marchés, et donc leur efficience même ?
C’est à cette interrogation que ce mémoire s’attache, en plaçant la liquidité au cœur de l’analyse. En exploitant un panel fixe de 500 sociétés du S&P 500 sur la période 2000-2025 et en s’appuyant sur des données FactSet quotidiennes, nous avons étudié l’impact de la détention passive sur les volumes échangés, leur répartition intra-journalière, ainsi que leur résilience lors des grandes crises financières récentes (2008, 2011, 2020, 2022, 2025).
Les premiers résultats révèlent une réalité contre-intuitive : plus la gestion passive progresse, plus la liquidité se déplace… hors des heures officielles de marché. Si les ETF donnent une impression de fluidité permanente, ils masquent en réalité un appauvrissement des échanges intraday, pourtant cruciaux pour la découverte des prix. Lors des crises, ce déplacement s’accentue et l’on observe une persistance inquiétante de l’assèchement des volumes une fois le point bas atteint. Enfin, contrairement à ce que la littérature laissait supposer, l’inclusion d’une entreprise dans le S&P 500 n’a pas d’effet significatif sur ses volumes de transactions.
Derrière l’image rassurante d’un produit liquide et transparent, se dessine ainsi l’illusion d’une liquidité qui se concentre dans des fenêtres étroites et fragilise le marché en cas de stress. Ces résultats soulèvent une question fondamentale : que devient un marché dont la liquidité, jadis continue et diffuse, migre progressivement vers l’ombre des heures de cotation ?
Pour préserver l’efficience, nous proposons des pistes concrètes : encourager un véritable « active share » pour réhabiliter le rôle de la gestion active dans la découverte des prix, adapter les horaires de cotation afin d’éviter une congestion en fin de séance, et revaloriser la recherche actions comme maillon central de la stabilité financière.
Ce travail invite à dépasser l’opposition stérile entre actif et passif : l’enjeu n’est plus de savoir lequel l’emporte, mais comment leur coexistence peut continuer de garantir des marchés à la fois stables, liquides et efficients.
Catégorie " Finance "
🥇Grégoire Biraud & Maxence Galy - Master 2 direction financière et finance verte - IGR-IAE Rennes
Ce mémoire s’attache à analyser l’impact de la Corporate Sustainability Reporting Directive (CSRD) sur la compétitivité entre entreprises européennes. L’étude repose sur l’utilisation du coût du capital (WACC) en tant que proxy de la compétitivité, et vise à mettre en évidence la manière dont l’intégration progressive des considérations ESG, sous l’impulsion de la CSRD, peut influencer les conditions de financement et, par extension, les dynamiques concurrentielles entre entreprises au sein de l’Union Européenne. La démarche se déploie en deux temps.
D’abord, nous construisons un indice statique du niveau de maturité ESG, qui propose une photographie du degré actuel d’intégration des critères de durabilité par chaque entreprise. Ensuite, nous développons un deuxième indice dynamique innovant, qui projette l’effet spécifique des paramètres ESG sur le WACC dans les années à venir, en intégrant l’hypothèse d’une prise en compte progressive par les marchés sous l’impulsion de la CSRD. Loin de prétendre prédire l’évolution globale du coût du capital, ce modèle vise à isoler et surtout estimer la part directement imputable à l’effet ESG et à révéler les écarts concurrentiels qu’elle est susceptible de générer. La combinaison de ces deux indices donne naissance au Galy-Biraud Index, un outil de lecture intégré qui relie la maturité ESG actuelle des entreprises à son impact potentiel sur leur WACC. Ce nouvel indicateur offre ainsi une vision complète, à la fois descriptive et prospective, des dynamiques compétitives induites par la CSRD.
Au-delà de sa portée académique, cet indicateur se veut opérationnel. Il fournit, entre autres, aux investisseurs un cadre d’évaluation pour anticiper les risques et opportunités liés à la durabilité, aux entreprises un repère stratégique pour ajuster leur trajectoire ESG et améliorer leurs conditions de financement, et aux régulateurs un instrument de suivi de l’efficacité de la CSRD. Les résultats suggèrent une redistribution progressive des avantages compétitifs au sein même du marché européen. Les entreprises déjà matures en matière de durabilité pourraient apparaître comme les principales bénéficiaires, grâce à une réduction anticipée de leur coût du capital et à de meilleures conditions de financement. À l’inverse, les acteurs en retard risqueraient d’être progressivement pénalisés, ce qui tendrait à accentuer les écarts de compétitivité intra-sectoriels.
Ce mémoire ne se limite donc pas à une analyse descriptive. Il propose une démarche heuristique et innovante, ouvrant la voie à de futures recherches sur l’articulation entre réglementation ESG et impact financier concret. En traduisant les considérations ESG en termes financiers tangibles, il démontre que la CSRD ne constitue pas seulement un cadre réglementaire, mais un potentiel levier de transformation stratégique et de différenciation pour les entreprises européennes.
🥈Hiba Ben Amor - Master 2 - Msc in Corporate Finance & Banking - Edhec Business School
La crise du Covid-19 a déclenché une crise économique sans précédent, bouleversant en profondeur la dynamique des transactions fusions-acquisitions. Dans ce contexte d’incertitude accrue, cette recherche s’intéresse aux entreprises familiales, une forme de propriété à la fois répandue et souvent négligée dans la littérature, et leurs décisions d’acquisition. L’objectif central est d’examiner comment les attributs spécifiques des entreprises familiales influencent leurs stratégies et les primes d’acquisition en période de crise majeure. Plus précisément, trois questions structurent l’analyse : premièrement, les entreprises familiales paient-elles des primes plus élevées que leurs homologues non familiales durant la crise du Covid-19 ? Deuxièmement, dans quelle mesure le contrôle et la concentration de l’actionnariat familial influencent-ils les décisions relatives aux primes d’acquisition ? Enfin, les politiques gouvernementales mises en place en réponse à la pandémie ont-elles affecté les primes payées par les entreprises familiales ?
Pour répondre à ces interrogations, cette étude propose une analyse empirique approfondie des primes de M&A payées par des entreprises familiales cotées en Europe sur la période 2018-2024. Les primes une semaine et un mois avant la date d’annonce de la transaction sont examinées, en intégrant des variables relatives au contrôle familial et aux politiques publiques. L’objectif est d’apporter aux investisseurs et aux décideurs des éléments leur permettant de mieux comprendre les stratégies et le comportement des entreprises familiales face aux chocs économiques majeurs.
L’investigation empirique repose sur un échantillon de 394 transactions de M&A impliquant des acquéreurs européens cotés. Les données financières et transactionnelles proviennent de Refinitiv Eikon, tandis que les indicateurs de politiques publiques ont été extraits de l’Oxford Covid-19 Government Response Tracker (OxCGRT). Afin de tester les trois hypothèses, des régressions en panel (OLS) ont été menées, avec les primes d’acquisition comme variable dépendante. Deux proxys de la période Covid ont été mobilisés : la date d’annonce officielle des transactions et la date des termes les plus récents, cette dernière offrant une mesure plus réaliste des ajustements liés aux négociations. Des tests de robustesse ont complété l’analyse en variant la définition de la période Covid, la mesure des et en excluant certaines variables de contrôle pour limiter les risques de multicolinéarité.
🥉Fatima Zahra Ayad - Programme Grande Ecole - Master in Management (MiM), Finance - ESCP Business School
"Empirical Study of Hedge Fund Activism in the TMT Sector over the Last 5 years"
Abstract
Hedge fund activism has emerged as a transformative force in modern corporate governance, reshaping how companies are managed, financed, and valued. Once perceived as a niche tactic, activism has become a mainstream strategy for hedge funds seeking to unlock shareholder value and impose discipline on corporate boards. This thesis investigates the dynamics and outcomes of hedge fund activism within the Technology, Media, and Telecommunications (TMT) sector—an industry characterized by rapid disruption, heavy capital requirements, and governance inefficiencies.
Using a proprietary dataset of 111 activist campaigns targeting U.S.-based TMT firms between 2019 and mid-2024, the study combines event study methodologies—cumulative abnormal returns (CAR) and buy-and-hold abnormal returns (BHAR)—with financial ratio analysis to evaluate the short- and medium-term impacts of activism. It examines changes in profitability metrics (ROA, ROE, EBITDA margin), capital structure choices, discretionary spending, and shareholder payout policies.
Findings show that activism consistently triggers short-term share price appreciation, confirming market expectations of value creation. Operational results are more nuanced: while activists frequently succeed in altering payout and leverage policies, evidence of sustained profitability improvements remains mixed. The sector’s structural challenges—intense competition, commoditization, and high capital expenditure demands—often limit the long-term impact of activist interventions.
The thesis contributes to academic literature by providing updated empirical evidence on activism in one of the most strategically significant sectors of the U.S. economy. For practitioners, it highlights both the opportunities and constraints of activism in technology-driven industries. More broadly, the research underscores the evolving role of hedge funds as catalysts of corporate change, with implications for managers, investors, and policymakers.
Introduction
Over the past two decades, hedge fund activism has evolved into one of the most visible and influential forces shaping corporate governance. What began as a contrarian strategy employed by a few investors has become a mainstream practice capable of steering multibillion-dollar corporations. Activist hedge funds leverage their financial expertise, operational insights, and strategic influence to push for governance reforms, balance sheet
🥉Luna Talha - Master 222 - Gestion d'actifs - Université Paris Dauphine
Les stratégies Global Macro se caractérisent par leur liberté : elles permettent d’investir sans contrainte géographique ni sectorielle, en mobilisant toutes les grandes classes d’actifs – actions, obligations, devises ou matières premières – en fonction de la lecture des cycles économiques. L’idée est simple : capter la performance là où elle se trouve, en ajustant en permanence l’allocation d’actifs en fonction du régime économique.
L’histoire économique et financière montre que comprendre les cycles est essentiel : savoir se situer dans le cycle (récession, reprise, expansion ou pic) permet d’identifier quels actifs sont les plus susceptibles de surperformer à un moment donné. Mais l’un des défis majeurs reste le timing : se positionner trop tôt ou trop tard revient souvent à manquer l’essentiel du mouvement.
La première partie de ce mémoire propose un état des lieux de ces stratégies Global Macro, en analysant leurs caractéristiques, leurs déclinaisons (discrétionnaires, systématiques, hybrides) et leurs limites. Elle présente également une lecture théorique des cycles économiques, qu’ils soient longs, courts ou boursiers, à travers l’approche développée par Éric Mijot.
La seconde partie est consacrée à la construction d’un modèle quantitatif qui cherche à systématiser cette lecture des cycles. L’idée est de transformer ces repères macroéconomiques en un signal d’investissement clair : une note comprise entre –1 et +1, qui indique le niveau d’exposition recommandé aux marchés actions. Plus la note se rapproche de +1, plus l’environnement est jugé favorable, et inversement lorsqu’elle se rapproche de –1. Ce signal agrège des indicateurs concrets de croissance, d’inflation, de taux d’intérêt, d’endettement et de valorisation, tout en intégrant les trois dimensions des cycles (longs, courts et boursiers).
Sur cette base, un portefeuille a été construit autour de trois poches principales : une poche États-Unis, une poche zone euro et une poche matières premières. Les poches américaines et européennes sont composées chacune d’une partie actions et d’une partie obligataire. La poche matières premières est quant à elle pilotée par le signal américain, en raison du rôle structurant des États-Unis sur ces marchés.
Avec la contribution de :
- Benoît Rousseau, directeur de la trésorerie et des assurances, Bel & coprésident du jury
- Mickael Djafarpour, group treasury deputy director, Voltalia & coprésident du jury
Membres du jury :
- Catherine Destombes, experte finance et trésorerie, DC&F
- Christiane Fauvarque, responsable des financements, Soitec
- Annie Flaux, directrice de la trésorerie, PRO BTP
" En qualité de jury je prends plaisir à lire les mémoires. Chaque année cet exercice me permet à la fois de plonger dans des problématiques professionnelles que je connais et pour lesquelles j’apprécie qu’elles soient abordées sous différents angles. Bien sûr mon rôle est aussi d’avoir un regard critique, rigoureux et de positionner chaque mémoire en fonction des critères propres à cet exercice qui demande exigence et cependant une certaine bienveillance.
Je suis ravie, à nouveau cette année de partager mon point de vue avec d’autres jurés. Nous aurons ainsi à échanger sur les approches de chaque problématiques exposées et de comparer nos appréciations. Cela aussi est une motivation dans mon implication à ce prix du meilleur mémoire finance et trésorerie de l’AFTE. "
- Jean-Bernard Hamel, ex-administrateur, AFTE
" Après vingt-cinq années d'expériences variées en financement et trésorerie dans diverses entreprises et divers contextes (Volkswagen, Europcar, Accor, Louis Delhaize et Edenred) et une proximité très forte avec l'AFTE (ancien administrateur, coprésident des Journées AFTE en 2019) je me réjouis de faire partie des membres du jury du meilleur mémoire. "
- Grégoire Huon, directeur associé, BDO Advisory
" J’ai la chance d’être jury pour la 3ème année consécutive. A cet effet, j’ai à cœur de mettre en avant la qualité des travaux que nous lisons et évaluons et qui nourrissent notre réflexion sur des sujets d’actualité et au cœur des préoccupations des financiers et trésoriers d’entreprises. Il s’agit d’une expérience enrichissante et stimulante, qui demande du temps, de la rigueur et de la curiosité. C'est aussi pour moi une opportunité unique de contribuer au développement de la recherche et de la formation dans le secteur de la finance et de la trésorerie d'entreprise mais aussi de favoriser les échanges entre le monde universitaire et le monde professionnel. "
- David Laugier, chief operating officer & Muriel Nahmias, managing director debt advisory ,Redbridge DTA
" Nous serons une nouvelle fois ravis de lire les mémoires qui seront soumis, car nous aimons tout ce qui participe, par les réflexions et les travaux, à éclairer les directions financières corporates sur le fonctionnement du monde de la finance et à soulever des problématiques innovantes. "
- Cyril Merkel, président de la commission " placements ", AFTE
" Je suis membre du jury pour cette 18ème édition du prix AFTE du meilleur mémoire de finance et de trésorerie en 2024. Notre rôle est d'évaluer les nombreux mémoires soumis par des étudiants, répartis en deux catégories. Nous les jugeons de façon objective pour récompenser les meilleurs. J'aime aussi le débat qui suit les lectures des mémoires, et la très bonne ambiance qui règne dans ce jury et ce "sans se prendre la tête". Ce jury fait preuve d'un grand professionnalisme. "
- Julie Paques, associée, BDO Advisory
" En tant que membre du jury pour la 18ème édition du Prix AFTE du meilleur mémoire de finance et de trésorerie en 2024, mon rôle est d'évaluer les mémoires soumis par des étudiants, répartis en deux catégories : « Trésorerie et Financements » et « Finance ». J'apporte mon expertise sur les sujets de trésorerie, paiements et risques financiers sous l’angle métier et/ou Système d’information. Mon objectif est de juger de façon équitable et objective pour encourager l'excellence de nos futures recrues. "
- Carine Pihuit, trésorière, Eurial
- Hervé Postic, gérant, Mahouarn
" Le mémoire de fin d’étude est un exercice qui mêle réflexion, recherche, esprit de synthèse et qualité de rédaction. En participant à la sélection des meilleurs mémoire, j’essaie de discerner aussi la rare capacité à s’appuyer sur le passé et les conditions du présent pour, non pas prédire l’avenir, mais en proposer une possibilité crédible et bien démontrée. "
Francine Royer-Cailleaux, directrice du financement, de la trésorerie et du crédit management, Safran
- Mathieu Vincent, associé, Forvis Mazars
- Marie-Noëlle Vidal, partner corporate treasury services, KPMG
" Mon rôle en tant que membre du jury sera d’évaluer les mémoires qui seront soumis par les étudiants en apportant mon expertise sur des sujets tels que le cash management, la gestion des risques, la transformation de la fonction trésorerie et le système d’information de trésorerie. Je suis impatiente de lire les mémoires afin de voir comment les étudiants abordent les sujets « Trésorerie et Financements » et « Finance » et les juger de façon objective pour récompenser les meilleurs. "
- Catherine Vignand, HBJO VG
" Participer au jury du prix du meilleur mémoire de finance et de trésorerie remis par l’AFTE est une opportunité de récompenser un travail de grande qualité, mais aussi de partager des échanges nourris entre membres du jury : rester attentifs, curieux, surpris également, par les sujets abordés et les points de vue proposés.
Une expérience très enrichissante, qui renouvelle l’approche de certains de nos sujets et ouvre des perspectives sur d’autres outils et enjeux dans nos métiers "
Pour participer, merci de prendre connaissance du règlement et d'envoyer votre demande d'inscription, par email à madleen.patry@afte.com, avant le lundi 15 septembre soir, accompagné de :
Mémoire en PDF
Photo portrait de bonne résolution
Résumé du mémoire de 2 500 à 3 000 caractères
Conditions de participation :
Les candidats sont obligatoirement des étudiants issus de master finance ou trésorerie d’universités ou grandes écoles françaises. Les prix qui seront attribués récompenseront un mémoire individuel ou collectif traitant de la finance et/ou de la trésorerie, rédigé obligatoirement durant l’année universitaire 2024-2025, en langue française ou anglaise. Il est précisé que si un mémoire collectif est primé, les deux étudiants concernés se partageront le prix à parts égales.
Les mémoires reçus feront l’objet d’une première sélection par le jury constitué à cet effet. La clarté de la présentation écrite, la maîtrise du français et de l’orthographe seront des critères déterminants dans la sélection initiale des dossiers. Une deuxième délibération du jury déterminera les lauréats.
Pièce à joindre pour les lauréats après la remise :
Mémoire final en PDF pour publication sur le site web de l'AFTE après la remise des prix
RIB pour réception du prix
Communication des résultats :
En participant à ce prix, les candidats lauréats acceptent que soient alors communiqués :
Leur nom et prénom ;
Leur établissement ;
Leur sujet de mémoire ;
Les photos et/ou images vidéo prises lors de la remise du prix ou toute autre image en rapport avec leurs travaux.
Dépôt des candidatures à partir du 30 avril 2025
Date limite du dépôt des candidatures et des mémoires : 15 septembre 2025
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2024
Catégorie Trésorerie & Financements :
🥇Julie Voisin, Master 2 Professionnel Trésorerie d’entreprise Université Paris 1 Panthéon Sorbonne
"Conséquences de l’introduction de l’euro numérique sur l’écosystème des paiements en zone euro"
Face à la montée en puissance des acteurs privés dans le secteur des moyens de paiement comme les cryptomonnaies, les banques centrales du monde entier perçoivent une menace envers leur la souveraineté monétaire et la stabilité financière qu’elles sont censées assurer. En conséquence, le projet de monnaie numérique de banque centrale de détail est à l’étude dans la plupart des zones monétaires. La Banque centrale européenne et l’Eurosystème dans son ensemble, développent alors l’euro numérique de détail.
Ce travail porte sur la présentation des caractéristiques et du fonctionnement de l’euro numérique, mais aussi sur les conséquences attendues de son introduction sur l’écosystème des paiements en zone euro. À travers cette recherche, nous comprenons que le projet numérique est complexe. Il apporterait des améliorations souhaitables comme le renforcement de l’inclusion financière, le renforcement de la souveraineté de la BCE sur les paiements de détail ou encore la création d’infrastructures de paiement paneuropéenes . En revanche, de sérieux défis sont à relever pour assurer une acceptation et une utilisation globale de l’euro numérique. Nous pensons notamment à la répartition des coûts, le modèle de distribution de l’euro numérique, ou encore les incitations auprès du grand public.
L’objectif de ce mémoire est d’évaluer si ce projet, tel qu’il est actuellement présenté, serait globalement souhaitable au niveau de la zone euro. L’euro numérique est encore en phase de développement, avec un lancement prévu après 2027, sous réserve d'une approbation du Parlement européen et du conseil des gouverneurs de la BCE.
🥈Paul Lemarchand, Mastère Spécialisé Stratégies Financières et Investissements Responsables (MS SFIR) à Audencia
"Bubble burst: Unravelling the contraction of the Chinese housing market"
This thesis investigates the bubble burst in the Chinese housing market, aiming to understand the primary factors behind the ongoing crisis. The study is guided by theoretical frameworks such as financialization, market bubbles, and behavioural economics. The empirical investigation focuses on the contraction of China’s housing market, analysing data from mid-2021 to the first quarter of 2024. Methodologically, the study combines qualitative analysis of past market corrections with quantitative correlation analysis of key economic indicators. Through qualitative analysis, the default of Evergrande following the introduction of China’s “Three Red Lines” policy, along with supply and demand mismatch, were identified as the major contributors. Quantitative analysis reveals strong correlations between housing prices and consumer sentiment, income growth, and household leverage, supporting the theoretical framework. Addressing these issues is essential for stabilizing the market and ensuring the long-term resilience of China’s real estate sector.
🥉Oumaima OUAROS, Mastère Spécialisé Stratégies Financières et Investissements Responsables (MS SFIR) à Audencia
"ESG Ratings in Banking: Bridging the Gap with Real-World Practices"
Ce mémoire examine dans quelle mesure les scores ESG reflètent les véritables pratiques environnementales des banques. À l’aide de régressions, l’étude analyse la corrélation entre les scores environnementaux et le niveau de financement des énergies fossiles, révélant une relation faible mais positive. Cela suggère que les méthodologies de notation ESG privilégient davantage la transparence du reporting que l’impact environnemental réel. L’analyse montre également que des facteurs comme la taille de l’entreprise et sa localisation influencent les scores : les grandes banques et celles en dehors d’Asie tendent à obtenir des scores plus élevés. Ces résultats, basés sur les scores Refinitiv, soulignent la nécessité d’indicateurs ESG plus précis et représentatifs des pratiques environnementales.
Catégorie Finance :
🥇Alicia Lim, Chau-Anh Nguyen, Dana Sadi, Grenoble École de Management – Programme Grande École, Master 2
"L’intégration du risque climat dans l’évaluation financière : enjeux, méthodes et
applications"
Dans un contexte économique de plus en plus sensible aux enjeux environnementaux, ce mémoire explore l'intégration des risques climat dans les décisions d'investissement. En introduisant un facteur climat dans le modèle de Fama-French, cette étude met en lumière la relation entre risques climat et rendements boursiers. Un facteur Brown-Green-Score (BGS) est développé pour évaluer l'exposition des entreprises aux risques climat dans l'univers du STOXX 600.
🥈Lola Yans, Master 222 « Asset Management », Université Paris Dauphine
"Impact des fonds de pension sur l’environnement économique et financier -
Analyse de la crise du gilt au Royaume-Uni et de la Réforme des pensions aux Pays-Bas "
Ce mémoire étudie l'impact des fonds de pension sur l'économie et les marchés financiers à travers deux études de cas : la crise du gilt au Royaume-Uni en 2022 et la réforme des retraites aux Pays-Bas. Ce travail s'appuie sur de nombreux articles de recherche, notamment ceux de la Banque d'Angleterre, du FMI, de la BCE et de gestionnaires d'actifs. La première partie établit un cadre théorique en distinguant les différents types de fonds de pension et en analysant leur rôle en tant qu'investisseurs institutionnels majeurs. Le premier cas étudié, la crise du gilt au Royaume-Uni, démontre comment les stratégies d'investissement des fonds de pension ont exacerbé les tensions sur le marché obligataire britannique, soulignant ainsi leur impact potentiel sur la stabilité financière. Le second cas, la réforme des retraites aux Pays-Bas, illustre les effets d'une transition des régimes à prestations définies vers des régimes à cotisations définies sur l'allocation des actifs et l'environnement économique et financier. Ainsi, ce mémoire met en lumière l’importance des fonds de pension dans l’économie mondiale et examine comment leurs stratégies d’investissement, en raison de leur taille significative et de la concentration de leurs actifs, peuvent entraîner des changements majeurs sur les marchés financiers. Enfin, il souligne la nécessité d’un cadre réglementaire adapté pour encadrer ces puissants acteurs et prévenir les risques systémiques qu’ils peuvent engendrer.
🥉Céline MONGKHOY, MSc Paris 2022 Banking and International Finance (BIF), Toulouse Business School
"Quels types de fonds d'investissement favorisent la création d'emplois à long terme ?"
Les fonds de capital-investissement, souvent appelés “fonds de Private Equity,” jouent un rôle crucial dans le financement des entreprises et le soutien au dynamisme économique. Cependant, leur impact sur l’emploi est controversé, avec des critiques qui pointent des restructurations et des pertes d’emplois. Cette étude vise à examiner ces préjugés en explorant les contributions des fonds de capital-investissement à l’emploi durable, en s’appuyant sur une revue de littérature et une analyse quantitative.
Les résultats montrent que les fonds de capital-investissement peuvent avoir un effet positif sur la création d’emplois à long terme, bien que cela dépende de divers facteurs comme leur stratégie d’investissement et leurs objectifs. Parmi les stratégies étudiées (Venture, Buyout, Restructuring et Growth), seule la stratégie de Growth montre une influence significative sur la création d’emplois corrigée statistiquement. Cela s’explique par son focus sur l’économie réelle et les entreprises en expansion, favorisant ainsi une croissance durable de l’emploi.
2023
Catégorie Trésorerie & Financements :
🥇Dimitri Tronson, Edhec Business School et master de mathématiques appliquées à l'UCA, Université Côte d'Azur
Dans les théories obligataires modernes, la courbe des taux est généralement considérée comme la somme de trois composantes: les anticipations des taux courts futurs, la prime de risque et la convexité.
Pourtant, il existe des preuves empiriques que non seulement la prime de risque change de signe en fonction du cycle économique, mais qu'elle est également insuffisante pour expliquer que les ratios de Sharpe changent également de signe. Dans cette thèse, on montre qu'un modèle simple de l'action conjointe de politiques monétaires rationnelles et d'investisseurs biaisés (qui surréagissent) est au moins aussi convaincant empiriquement pour simuler la courbe des taux que le modèle précédent qui suppose l'existence d'une prime de risque.
En effet, en confrontant notre modèle aux données historiques, on retrouve certaines caractéristiques intéressantes, comme la distribution des corrélations entre les changements de taux futurs prédits et réalisés, ou les ratios de Sharpe de la stratégie "carry" conditionnelle.
🥈Tiana Celic, Université de Lille (Master finance, développement et trésorerie de l'entreprise)
" La gestion des risques de marché et la création de valeur "
Ce mémoire étudie les déterminants de la mise en place d'une stratégie de couverture et l’impact de cette dernière sur la création de valeur de l’entreprise. La compréhension de ces facteurs revêt une importance capitale pour les dirigeants d'entreprise, les investisseurs et les institutions financières. Une gestion efficace des risques peut réduire la volatilité des flux monétaires, renforcer la résilience de l'entreprise face aux chocs économiques, améliorer l'accès au financement et renforcer la confiance des investisseurs. De plus, en réduisant les incertitudes liées aux risques, la gestion proactive des risques peut favoriser la création de valeur en permettant à l'entreprise de se concentrer sur ses activités principales, d'exploiter les opportunités stratégiques et d'optimiser son allocation des ressources. L’étude empirique a permis d’identifier les déterminants de l’utilisation d’instruments de couverture et de vérifier la relation entre la gestion des risques et la performance financière de l’entreprise. L’échantillon de cette analyse quantitative est composé de 50 entreprises cotées au CAC Small, FSB 120 et CAC Allshares sur la période de 2017 à 2022.
Catégorie Finance :
🥇Henriette Denoix de Saint Marc & Marie Llorca, HEC Paris (Master AFM - Accounting & Financial Management)
La question du prix du carbone est bien connue du public lorsqu’il s’agit de taxe carbone ou du marché́ européen des droits à émettre, mais un autre concept a également recours à cette notion : le prix interne du carbone. Il s’agit d’une démarche volontaire qui a pour but d’internaliser le prix du carbone dans les décisions stratégiques des entreprises afin d’atteindre leurs propres objectifs en matière de réduction de leurs émissions de gaz à effet de serre. Au travers de ce mémoire, nous avons cherché à dresser un état des lieux de l’utilisation de cet outil en cherchant à mieux appréhender les différentes méthodes de calcul de ce prix, les raisons qui poussent les entreprises à y avoir recours et les difficultés auxquelles elles peuvent être confrontées.
🥈Kamal Hasnaoui Amri, ENOES (Ecole de l'expertise comptable et de l'audit)
Ce mémoire traite des couts de cession lors d’une opération de détourage, plus connu sous le terme anglo-saxon « carve-out ». Ce sujet est totalement en phase avec l’actualité vu qu’en période de crise les entreprises sont souvent amenées à se séparer de leurs activités les moins rentables ou les moins stratégiques.
Le détourage fait partie des opérations de fusions-acquisitions, et sa particularité réside dans le fait que l’entité vendue et l’entité vendeuse continue d’exister après leur séparation. Le cédant a tout un travail préparatoire pour isoler l’activité à vendre et la délivrer avec un fonctionnement autonome et normal. Afin d’assurer cette autonomie, les entreprises doivent procéder à une méthodologie complexe car l'activité concernée n'est pas isolée et est souvent liée aux fonctions dites « support » et aux « autres métiers » du groupe.
Le détourage nécessite l’intervention de plusieurs experts sur toutes les dimensions : opérationnelle, juridique, commerciale, sociale, organisationnelle, financière...etc. Un travail qui va mobiliser les équipes de management de la maison mère, de l’entité vendue, de l’acheteur, des banquiers, des consultants et autres experts techniques. Cette intervention multi-dimensionnelle de différentes équipes et compétences constitue des couts de cession à la charge du vendeur.
Les couts de cession représentent un sujet hautement stratégique piloté par le « top management » de l’entreprise et sont généralement estimés à plusieurs millions d’euros. De plus, il est intéressant de noter que lorsqu’on est dans le cas d’une entreprise peu rentable, les couts de cession sont souvent supérieurs au prix de vente de l’activité.
2022
- 1e prix - Yusong Chen & Jinyi Yue, HEC Paris
" ESG practices and the cost of capital: evidence from CA100+ companies " - 2e prix - Tanguy Chambon, HEC Paris
" How to make post-merger integration successful? " - 3e prix - Hélène Anglade, HEC Paris
" Green accounting: how do firms measure environmental externalities and how does it reflect in their business models? " - Prix spécial du jury - Eléonore Balthazar, Université Paris I La Sorbonne
" La gestion de la volatilité du cours de l'électricité "
2021
- 1e prix - Jean Torrens, IGR-IAE de Rennes
" La finance décentralisée au service des institutionnels : révolution ou illusion ? " - 2e prix - Zaineb Essarsari & Estelle Giner, HEC Paris
" Quand le marché rencontre l'enjeu climatique : les freins à la traduction de la comptabilité carbone en entreprise " - 3e prix - Adrien Bonfils, HEC Paris
" L'influence des investisseurs institutionnels sur la performance des SPACs pendant la phase de recherche "
2020
- 1e prix - Steve Abou Zaid, Université Paris I La Sorbonne
" Les Green Bonds représentent-ils un nouvel instrument financier permettant de changer la vision du financement classique ? " - 2e prix - Angélique Lavaud, Grenoble Ecole de Management
" The current consideration of ESG criteria in corporate credit ratings " - 3e prix ex aequo - Laetitia Champagne, EDHEC Business School
" Exploring greenwashing on crowdfunding platforms " - 3e prix ex aequo - Léa Coste, EDHEC Business School
" Long-run performance of initial public offerings and its determinants: evidence from France "
2019
- 1e prix - Anne-Laure Lombard, Kedge Business School
" La place de l'éthique dans les banques depuis la crise financière. Un simple effet d'annonce ? " - 2e prix - Victorien Chouzo, Kedge Business School
" L'influence du capital-investissement sur le pilotage d'une PME " - 3e prix ex aequo - Thomas Steinville, Kedge Business School
" La fintech et les nouveaux rapports de force sur le secteur bancaire et financier " - 3e prix ex aequo - Paul Sengmany, Université Paris I La Sorbonne
" Les alternatives au Correspondent Banking "
2018
- 1e prix - Coumba Niang, Université Paris I La Sorbonne
"SWIFT GPI : peut-on vraiment parler d'une révolution dans l'univers des paiements ?" - 2e prix ex aequo - Mathilde Gourdin, Université Paris I La Sorbonne
" La transaction des indices de taux : vers une crise systémique ? " - 2e prix ex aequo - Marc Marschall & Inès Mechoucha, Université Paris Dauphine
" L'analyse financière 2.0 - L'analyse financière pourrait-elle être améliorée si dénuée de toute ou une partie de l'implication humaine ? "

