La fiducie à l'âge de raison
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Le dossier de La Lettre du trésorier d’octobre est consacré à la fiducie, la reine des sûretés, un dispositif propre à rassurer les bailleurs de fonds. Présente dans la Rome antique, elle a traversé vaillamment les âges jusqu’à devenir le trust bien connu des Anglo-saxons et opère une percée en France, même si c’est souvent cachée, son utilisation dans le cadre de procédures collectives la rendant suspecte. Vous trouverez aussi dans le numéro 424 du mensuel de l’AFTE des développements sur l’intelligence artificielle, dont les derniers avatars (Chat GPT, Claude, Gemini, etc.) ne constituent pas la révolution attendue, mais qui devrait cependant peu à peu s’installer dans le quotidien des trésoreries, ou encore une synthèse d’une étude réalisée par Mazars et l’AFTE sur les rémunérations dans la trésorerie, mais aussi un entretien où les coprésidents des Journées de l’AFTE lèvent le voile sur le millésime 2024, qui se déroulera les lundi 25 et mardi 26 novembre au CNIT, à la Défense, le quartier d’affaires de Paris.
Dossier - La Fiducie à l'âge de raison
Mécanisme dont les origines remontent à la Rome antique, la fiducie n’a été introduite en droit français qu’en 2007. Peu connue des agents économiques, réputée lourde à mettre en oeuvre et onéreuse, elle a longtemps fait l’objet d’un développement modeste dans l’Hexagone, circonscrit le plus souvent à des dossiers de restructuration financière. Une situation qui commence toutefois à évoluer, sous l’effet notamment de l’émergence de nouveaux cas d’usage.
Entretien
Séverine Martin, directrice de la trésorerie et des financements, JCDecaux "...en matière financière, le maître-mot est flexibilité..."