Affacturage et titrisation, les deux piliers de la monétisation des créances
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Quoique le débat opposant tenants et adversaires de la mobilisation de créances commerciales risque de n’être jamais refermé, ce mode de financement est très bien implanté en France, championne d’Europe et vice-championne du monde de la discipline. Affacturage ? Titrisation ? L’un et l’autre ? Des éléments d’appréciation dans le dossier des pages 11 et suivantes. S’agissant de l’affacturage inversé cette fois, vous verrez dans la rubrique « comptabilité » (page 23) comment les grandes entreprises européennes et françaises ont présenté les nouvelles informations en IFRS dans leurs comptes de 2024 grâce à un benchmark réalisé par Forvis Mazars. Vous trouverez aussi dans ce numéro de rentrée les dernières nouvelles de l’inflation (page 20), un point d’étape sur la migration vers l’Iso 20022 (page 18), ou encore les portraits de Camille Mercier et Eric Van Zurk, nommés respectivement présidente et vice-président des commissions « juridique » et « moyens de paiement ».
Dossier - Affacturage et titrisation, les deux piliers de la monétisation des créances
Vrai casse-tête pour les professionnels, les retards de paiement et impayés pèsent lourdement sur la trésorerie. Pour contrer ces effets délétères du poste client, deux solutions alternatives permettent de transformer leurs créances en liquidités. L’affacturage, solution de financement à court terme, souvent déconsolidante et parfois critiquée pour certaines pratiques d’habillage, et la titrisation, mécanisme de long terme sophistiqué adossé aux marchés, constituent les leviers majeurs pour optimiser la gestion du besoin en fonds de roulement et des encours clients.
ENTRETIEN
Isabelle Bensidoun, directrice adjointe, Centre d'études prospectives et d'informations internationales (CEPII) "...un état de guerre polymorphe..."