Résultats enquête Rexecode de février 2025 sur la trésorerie des grandes entreprises et des ETI

octobre 2025
|
Rexecode
|
Ouvert à tous

Le début d’année tend à montrer que bien que résilientes, les trésoreries des grandes entreprises et des ETI souffrent du contexte d’activité peu porteur. D’autant que l’adoption d’un budget pour 2025 conduit à l’augmentation des prélèvements sur les entreprises. Le solde d’opinion sur la situation de la trésorerie globale se dégrade à nouveau mais la trésorerie d’exploitation résiste.

La participation de tous à cette enquête est importante pour l'AFTE, plus vous serez nombreux à répondre, plus la pertinence des données sera grande, nous comptons sur vous tous pour répondre à la prochaine enquête de mars.

Résultats commentés par Anthony Morlet-Lavidalie

À retenir de l'enquête février 2025 :

  • Le solde d’opinion des trésoriers des grandes entreprises et des ETI sur la situation de la trésorerie d’exploitation se dégrade à nouveau contrairement à la seule trésorerie d'exploitation qui résiste davantage. Le début d'année tend à montrer que si les trésoreries sont résilientes, elles souffrent du contexte d'activité peu porteur. D'autant que l'adoption d'un budget pour 2025 conduit à l'augmentation des prélèvements sur les entreprises, ce qui les impactera défavorablement.

  • Pour la première fois depuis la mi-2024, les trésoriers des grandes entreprises et ETI ont enregistré ce mois-ci plus de surprises négatives que positives sur l'évolution de leur trésorerie. Il faut toutefois noter que d'étonnantes bonnes surprises avaient été constatées en fin d'année dernière.

  • Les soldes d’opinion sur l’appréciation des marges de crédit bancaire et sur les recherches de financement ne montrent pas de signe d'amélioration en dépit de l'assouplissement de la politique monétaire opérée par la Banque centrale européenne (BCE).

  • En février, le taux de change de l'euro face au dollar n'apparaît pas comme pénalisant. En revanche, la part des trésoriers qui estime que le prix des matières premières a un impact significatif sur l'état de leur trésorerie remonte, reflétant probablement les tensions observées sur les prix de gaz.