Programme

Recréer l'espoir 

Le président de l’AFTE, Daniel Biarneix, a participé à la table ronde " Un endettement sans fin est-il raisonnable ? ", animée par Dominique Seux (Les Echos) et Céline Guimet (économiste), en compagnie de Alain Bifani (SCPA Conseil), Sarah Carlson (Moody’s), Aylin Coqui (Allianz Trade), Pierre Gramegna (Mécanisme Européen de Stabilité), Olivier Klein (Ligue Européenne de Coopération Economique).

Daniel Biarneix a rappelé en particulier que les entreprises doivent veiller à la soutenabilité de leur dette, en suivant deux ratios principaux : le nombre d’années de cashflow nécessaires pour rembourser leur dette, et la couverture des frais financiers par le résultat opérationnel.

Quand le cashflow est réduit par un contexte économique plus difficile, et que les frais financiers augmentent à cause de la hausse des taux d’intérêt, il est temps de revoir le niveau de sa dette, particulièrement pour les entreprises qui ont la structure financière la plus tendue.

Les entreprises ont un peu de temps pour s’adapter, et on peut espérer que l’ajustement de la dette soit géré au cas par cas par chaque entreprise, sans provoquer de crise systémique.

Face aux investissements nécessaires pour réussir la transition climatique, les entreprises ne peuvent pas s’affranchir des règles de soutenabilité de leur dette, mais l’Europe a un rôle à jouer en définissant des politiques publiques incitatives pour desserrer les contraintes, comme le font les Etats Unis avec l’Inflation Reduction Act.