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L’identification régulière des porteurs de titres est courante dans le monde des actions, beaucoup moins dans celui des obligations. Les avantages liés à cette pratique sont pourtant nombreux, tandis que les coûts de mise en œuvre sont raisonnables.
Identifier régulièrement les porteurs d’obligations donne des atouts pour mieux cibler sa communication financière et pour préparer de nouvelles émissions, et est indispensable en cas de restructuration de la dette. Si l’on souhaite procéder à une identification large, on doit recourir à des prestataires spécialisés – les mêmes que ceux qui effectuent des photographies de l’actionnariat – et à des avocats spécialisés, cela pour un coût s’étageant de quelques milliers d’euros à quelques dizaines de milliers d’euros. « Le jeu, explique Jérôme Guttières, en vaut toujours la chandelle. »
Dans cet entretien, l’expert est Jérôme Guttières, administrateur de l’AFTE et président de sa commission « financements » entre 2018 et 2020. Avant de se frotter à la trésorerie et au financement dans le monde de l’entreprise, Jérôme Guttières a passé une dizaine d’années dans la banque.
